Bref historique
Edifié à partir du XIème siècle, le château de Bouzols fut le siège d’une puissante baronnie vellave jusqu’à la révolution. Il fut successivement détenu par de très importantes familles seigneuriales: Mercœur, Polignac, Turenne et la Tour d’Auvergne Bouillon. Sa particularité réside dans son organisation défensive. Au centre, le donjon du XIIIème-XVème, actuellement en ruines, est séparé des bâtiments d’habitation par un fossé creusé dans le roc. Son état de délabrement a nécessité le lancement d’une campagne de consolidation et de restauration conduite entre 1880 et 1900 dans le respect des formes et matériaux d’origine.
Il a été acquis en 1808 par la famille Beaud de Brive auprès du marquis de Montagu-Bouzols et de son épouse Anne-Paule de Noailles, belle-sœur du marquis de La Fayette. Ceux-ci avaient retrouvé la possession de leur bien, précédemment saisi et vendu comme bien national, à leur retour d’émigration.
L’actuel site se compose du donjon et des bâtiments d’habitation auxquels s’ajoutent une chapelle, au vocable de St Eustache, dont la construction remonte au XIème-XIIème siècle, une maison XVème-XVIème siècle, dite de l’intendant, et un parc et des terrasses ceinturant l’ensemble qui abritent les restes troglodytiques du vieux village médiéval (autrefois centre d’activités rurales et agricoles, qualifié de « ville close »)
Étendue de la protection
Inscrit le 02/10/2015 : Intégralité de l’ensemble castral derrière ses murailles et remparts externes
Travaux
Les travaux portent sur la création d’une succession de mains courantes et garde-corps dans le parc et les terrasses du château ouverts à la visite, de façon à faciliter les déplacements des personnes âgées ou malvoyantes. Ce parcours comporte aussi l’utilisation d’un escalier dans une tourelle qui sera également équipé d’une main courante.
Les mains courantes seront réalisées dans toutes les parties extérieures du parcours, identifiées dans le cadre de la procédure de demande d’approbation d’Ad’ap avec un agenda d’accessibilité programmée (Ad’ap). Le repérage et l’identification ont été effectués avec l’aide et les conseils conjoints des services de l’architecte des bâtiments de France (UDAP 43) et de l’agent de l’Etat chargé de l’instruction de la demande d’approbation lors d’une visite sur place.